Un parc cinéraire sur la butte de Biez

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Pourquoi?

• Répondre à une demande sociale croissante: pouvoir disperser les cendres d’un proche sur un site prévu à cet effet. (Le crématorium de Court-St-Etienne devrait être opérationnel fin 2011)
• Répondre à un souci environnemental : maintenir les caractéristiques paysagères du site sans les figer et épauler la “sous-aire de grand intérêt écologique” contiguë. Un projet de lotissement du site à l’emporte-pièce avait suscité une levée de boucliers.

Où?

Le petit village de Biez s’insère dans une enveloppe paysagère particulièrement remarquable et bien préservée. Celle-ci se compose de terres de culture dans le fond de la vallée du Train, de prairies et de vergers cernés de haies vives. Au sommet de la colline se profile un noyau d’habitat groupé en tas autour de l’église.
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Problème :

le projet s’implante sur une zone résidentielle, en partie à ouverture paysagère

Quelques propositions…

• En ce qui concerne l’ouverture paysagère, le projet apporte de la valeur ajoutée par rapport à un lotissement.
• Le projet prendrait place dans le futur Plan Communal d’Aménagement prévu pour la zone comprise entre l’avenue des Sapins, la rue du Beau Site et l’avenue Félix Lacourt.
• Le cas échéant, on pourrait faire passer l’ensemble de la zone concernée en zone de service public et  d’équipement communautaire. Le centre du cimetière l’est déjà, de même que le préventorium voisin :
- cohérence de l’ensemble
- régularisation du parking actuel et de l’extension à l’arrière du cimetière
• Diverses solutions existent pour que le propriétaire retrouve son prix d’achat. Pour ce faire, au besoin, une plus-value obtenue par le passage de terres agricoles en zone constructible, entre N25 et N268 par exemple, pourrait être consacrée à cette fin.

Combiner la fonction du parc cinéraire avec la mise en valeur de la zone humide
• Le bureau d’étude chargé de l’élaboration du Plan Communal d’Aménagement qui porte sur la zone veillerait à ce prescrit.
• L’ensemble du projet devrait bénéficier des conseils des Amis du Parc de la Dyle, du P.C.D.N. et impliquer l’éco-conseillère.
• Nous proposons un parcours qui mette en valeur la source, la construction d’un caillebotis sur la zone fort humide, la plantation d’un verger d’espèces rustiques sur les zones surélevées. (intervention financière du PCDR).
• La délimitation de la zone de dispersion ou d’enfouissement des cendres est à étudier. Plus respectueuse de l’environnement, cette zone se situe en amont du cimetière traditionnel.
• Le parc cinéraire devrait privilégier la méditation et la mise en valeur du biotope.

Le contexte actuel

Des avancées très timides au regard de ce que proposent nos voisins, sans doute moins marqués par le tabou de la mort. En Allemagne, Suisse ou Grande-Bretagne, les urnes et les cercueils en carton biodégradable sont depuis longtemps passés dans les moeurs. L'Angleterre compte déjà près de 200 cimetières écologiques où l'on constate un décuplement de la population d'oiseaux et un enrichissement de la biodiversité.
Soazig QUEMENER,
Le Journal du Dimanche

www.woodlandburialparks.co.uk
www.crosswayswoodlandburials.co.uk
www.naturaldeath.org.uk